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 K. Oxana Goldwright

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K. Oxana Goldwright

« K. Oxana Goldwright »

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I'm talkin' about love


♦ Messages : 166
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K. Oxana Goldwright Vide
MessageSujet: K. Oxana Goldwright   K. Oxana Goldwright EmptySam 15 Mai - 13:35



K. Oxana Goldwright 10050112184979448 K. Oxana Goldwright Q7cs_;lmj
(c) enjoy et angel smiley






Dernière édition par K. Oxana Goldwright le Mer 19 Mai - 9:44, édité 7 fois
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K. Oxana Goldwright

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MessageSujet: Re: K. Oxana Goldwright   K. Oxana Goldwright EmptySam 15 Mai - 13:35

K. Oxana Goldwright 24731004

Je m'appelle Oxana et j'ai dix-huit ans. Ma vie n'a jamais été facile, même aujourd'hui, c'est dur et pourtant j'essaye. J'essaye de sourire au monde, de m'ouvrir aux gens, d'être heureuse, de voir que le monde est beau.. mais rien n'y fait, je vois toujours cette horrible vérité, celle qui vous blesse vraiment.
Mes parents sont morts quand j'avais 3 ans, je me rappelle pas d'eux, je ne sais pas s'ils étaient de bons parents, je ne connais pas leur caractère et je connais leur visage grâce à une photo. Je ne me rappelle pas du jour où ils sont morts, j'étais trop jeune; mais je sais une chose : ce fût le début de ma descente aux enfers, parce que je vois pas où ça aurait déraillé autrement. C'est forcément à cet âge là que tout a commencé à partir en vrille..
J'ai aussi un frère jumeau, il me protège et je le protège, on se dispute tout le temps pour savoir qui est le plus vieux de nous deux. Mais je l'aime, il est une partie de moi, on est ensemble depuis toujours.. c'est rien de le dire !
Et j'ai aussi une demi-sœur.. qui a voulu m'aider mais qui n'a fait que tout empiré..
Je n'ai pas pris pour habitude de me plaindre et de m'apitoyer sur mon sort, même pleurer ne fait pas trop parti de ce que j'aime faire. J'avoue mépriser les filles superficielles qui ne pensent à leur maquillage qui coule. Et sans vouloir me plaindre, je pense avoir le droit d'être malheureuse et de dire que la vie, ça craint !
Je veux bien te raconter mon histoire.. si tu promets de rien dire à personne...


Je suis née un certain vingt-quatre avril mille neuf cent quatre-vingt douze, dans une famille aimante. Mes parents Alexa et John s'aimaient profondément, ils avaient tous les deux vingt-deux ans quand j'ai pointé le bout de mon nez. Ils avaient longtemps et longuement réfléchi à la façon dont ils voulaient organiser leur vie. Ils voulaient faire des études pour ensuite avoir des enfants et s'en occuper du mieux qu'ils pouvaient mais quand la meilleure amie de ma mère a accouché, elle a tout de suite voulu un enfant et mon père aussi. Sauf que mes parents ont eu du mal à procréer alors ma mère a dû prendre un genre de médicaments et c'est comme cela que j'ai un jumeau, un faux jumeau, certes, mais un jumeau quand même !
Bref, mes parents étaient aux anges avec deux enfants et ils prenaient leur rôle de parents très au sérieux. Ils ont tout filmé : mes premiers pas, mes premiers mots, mon premier bain, ma première peluche, mon premier gâteau et encore aujourd'hui, j'aime regarder ces vidéos, parce que je sais qu'ils sont dessus. Alors je les regarde et je pleure, je me demande pourquoi on me les a enlevé... parce que moi, je pourrais jamais les connaitre. Pour tout ceux qui ont mon âge: sachez que vous avez tort, vos parents ne sont pas des gros lourds qui vous pourrissent la vie... ils vous aiment c'est tout ! Et je donnerais tout pour avoir mes parents à mes côtés, je donnerais tout pour les entendre me punir..

J'ai vécu dans un orphelinat, j'étais un enfant parmi tant d'autres, je n'étais pas la plus jeune et les gens voulaient adopter des enfants en très bas âge. Mon frère et moi, on ne s'est jamais séparé, jamais. Si quelqu'un voulait l'adopter, il fallait m'adopter aussi, c'était dans le testament de mes parents : ne jamais nous séparer !
J'ai pris mon rôle de "grande" sœur très à cœur : j'essayais de lui éviter les ennuis depuis qu'on était tout petit. à l'orphelinat, je lui donnais bien souvent ma part de gâteau, enfin, quand j'arrivai à en avoir une part. Et oui, c'est la dur loi de l'orphelinat : tu arrives trop tard, tu n'as rien.
Puis on a grandi et il a pris la place du grand frère pour moi, il s'occupe de moi depuis qu'on a huit ans, quand il a vu que j'allai pas bien.
Un jour, j'étais assise sur mon lit, dans le dortoir fille alors que tout le monde était en bas, pour une énième rediffusion de la série Friends, je les entendais rire d'ici, mais je n'avais pas envie d'y aller. Mon jumeau était venu me voir, avec une part de tarte aux pommes, un sourire désolé sur la figure.

cameron - Eva veut que tu manges..
oxana - j'ai pas faim.
cameron - tu dis ça depuis deux jours ! il va bien falloir que tu manges !
oxana - j'ai pas envie de manger... tu penses qu'ils étaient heureux ?

bien entendu, il comprit, tout de suite, de qui je voulais parler.

cameron - j'en suis certain ! sur toutes les vidéos, on les voit nous chouchouter, nous aimer...
oxana - c'est dur.. de savoir qu'ils ne seront jamais là.
cameron - ils le sont, dans nos cœurs et pour toujours !

ce fût la première fois et l'une des uniques fois où on parla de nos parents, mes anges gardiens, parce que c'était -et c'est toujours - un sujet très sensible pour moi.
Bien souvent, je pleure dans mon lit, regardant le ciel à travers la fenêtre, me demandant ce qu'ils pensent de moi... et je m'engouffre dans d'énormes sanglots, me disant qu'ils ne voudraient sûrement pas m'avoir comme fille !
C'est vrai que je ne suis pas la fille idéale, j'ai beaucoup de problèmes. Des problèmes avec moi même, avec mon entourage, avec les autres, avec tout et tout le monde. à l'orphelinat, j'étais surnommé "la fille à problèmes". J'étais malheureuse et tout le monde le savait. Ils me savaient aussi fragile et ils en profitaient autant qu'ils le pouvaient.. quand mon frère n'était pas là pour me protéger. Je me laissai faire parce que je n'avais pas la force de me défendre, je n'en avais pas envie. Mais mon frère ne voyait pas cela du même œil : chaque jour, il me voyait me laisser faire et arrêter de vivre, déprimer de plus en plus.. et il a réagit alors qu'on avait quatorze ans.

cameron - Oxy, tu vas finir par bouger ton cul ?!
oxana - me parle pas comme ça Cam' et non, mes fesses restent là où elles sont !
cameron - pourquoi tu te comportes comme ça ?! Explique moi Oxy ! Je te comprends pas ! d'accord, on a pas les meilleures vies de la planète mais on est en vie ! ça devrait pas te suffire ?!
oxana - non Cam', ça me suffit pas ! J'ai pas d'amis, pas de personnes disant m'aimer, j'ai pas de parents, personne ne veut nous adopter, on va devoir se débrouiller seuls dans la vie. Alors non, je vais pas bien parce que j'aime mes parents mais qu'ils sont pas là, parce que je me sens inutile et surtout je sens que je sers à rien dans ce monde ! J'ai aucun truc à faire dans ce saleté de pensionnat débile !
cameron - et tes écrits ? je sais bien que tu veux pas en parler mais je sais que tu adores écrire ! je te voies quand tu écris, tu sais, et je vois combien tu as l'air heureuse ! Et s'il t'arrive de repenser que tu sers à rien, que tu es inutile, que personne ne t'aime, alors pense à moi. Parce que je serais toujours là pour toi ! Tu es ma sœur et je te laisserai pas tomber ! Jamais !

Il avait raison, j'avais mon Cameron et je savais que quoi qu'il puisse m'arriver, il serait là. Il serait toujours là pour me souhaiter bonne nuit avant d'aller me coucher, il serait là pour moi, quand je pleurerais, quand je serais triste, parce qu'il était mon frère, ma seule famille.
Il avait aussi raison à propos de l'écriture, j'aimais écrire. De mon écriture moyenne, j'écrivais des pages et des pages de roman. Je continuai, chaque soir pendant que tout le monde regardait la télévision, j'écrivais autant que je le pouvais, ce que les enfants, de mon âge, trouvaient bizarre.
Quelques jours après notre conversation, Cameron m'a dit que je pouvais devenir écrivain ou même scénariste... alors, c'est ce que j'ai voulu faire !
Malheureusement, dans mon monde, tout est loin d'être beau. Et on m'a trouvé une famille d'accueil, une famille qui accueillait déjà 3 filles mais qui ne voulait pas de garçons. J'en ai longtemps parlé avec Cameron, il voulait me convaincre d'y aller mais je n'avais pas envie de me séparer de lui, tout comme nos parents ne voulaient pas nous séparer. mais il m'a forcé à y aller, j'avais alors quinze ans.
Je ne suis pas restée longtemps dans cette famille d'accueil, parce que je n'aimais pas ces gens, parce qu'ils étaient méchants avec moi et parce que je n'avais plus Cameron pour me protéger. Loin de moi l'idée que nous étions symbiotiques tous les deux, nous étions proches mais je savais qu'il me m'appartenait pas, il était mon frère et j'avais besoin de lui, tout simplement !
Donc, comme je le disais, je ne suis pas restée longtemps là bas. J'avais toujours quinze ans, c'était au mois de janvier, il faisait froid et à cause de la neige, je suis rentrée après le couvre feu à la maison. J'étais en retard et la porte était barrée à clé. J'ai frappé à la porte et la femme qui m'accueillait, Silvia, vint et me cria à travers la porte

silvia - tu es en retard
oxana - je sais, je suis désolé, c'est à cause de la neige, le bus était..
silvia - je veux pas de tes excuses, si tu étais avec ton copain, c'est très bien, j'espère que tu t'es bien amusée et que tu vas pouvoir dormir chez lui..
oxana - j'étais avec mon frère !
silvia - tant mieux pour toi mais tu rentres pas ! T'es en retard, tu rentres pas, c'est comme ça ici, tu le sais bien !
oxana - tu vas pas me foutre dehors alors que ça neige ?
silvia - oh que si ! Bonne nuit !

Bien entendu, je n'allais très certainement pas dormir dehors avec un temps pareil.. alors j'ai escaladé la barrière de derrière puis j'ai grimpé jusqu'à la fenêtre de la pièce dans laquelle je dormais. J'ai cassé la vitre d'un coup de pied, je suis rentrée en vitesse, j'ai ramassé le peu d'affaires que j'avais ainsi qu'une couverture polaire, je les ai fourré dans mon énorme sac de voyage et je me suis tirée d'ici au plus vite ! Cette nuit là, j'ai dormi dans une maison en construction à deux pâtés de maisons d'où je "résidai".
J'ai donc fugué et deux semaines plus tard, une photo de moi passait à la télévision, l'état était en alerte, tout Seattle me recherchait. J'étais sûre et certaine que c'était l'initiative de mon frère..
Mais je restai caché, je ne voulais voir personne, je voulais m'enfuir, être quelqu'un d'autre, quelqu'un qui était heureuse, qui avait une belle vie. Malheureusement pour moi, une grand mère m'a reconnu dans la rue quelques mois plus tard.

dame - tu es la fille des info, non ?
oxana - oh, non ! j'ai un visage très familier, vous savez !
dame - non, non, je suis sûre que c'est toi ! tu devrais aller voir la police, je suis sûre que ta famille te recherche !
oxana - je n'ai pas de famille.. madame.
dame - vraiment ? il me semblait pourtant que c'était ton frère qui était passé à la télévision, qui lançait un grand appel à l'aide pour te retrouver..
oxana - je.. je n'ai pas vu ça à la télévision, je...
dame - je suis sûre qu'il s'inquiète beaucoup pour toi !
oxana - il a pris l'habitude de me protéger.

Et j'ai rebroussé chemin pour aller à l'orphelinat, à peine arrivé, j'ai trouvé mon frère assis dans l'entrée, près du téléphone, il m'a vu et s'est relevé, je me suis jetée dans ces bras, en larmes.

oxana - je suis désolée, je suis désolée !
cameron - tu n'as rien ?
oxana - non, je vais bien !
cameron - tu étais passé où ? et comment tu as fait pour survivre sans argent ?
oxana - j'ai volé deux ou trois trucs par ci par là, j'ai pas mal voyagé et...
cameron - tu quoi ?!

Puis, deux choses se sont passées en même temps : une femme, dans les 19-20 ans environ, est arrivée en demandant son chemin, disant qu'elle voulait voir "les enfants Goldwright" puis la police est arrivée.

Sur ce jour là, j'étais sur le point d'avoir seize ans, je n'en étais vraiment pas loin: quelques jours et j'avais une année de plus. La police m'a donc amené au poste, premièrement parce que j'étais portée disparue depuis plusieurs mois, deuxièmement parce que j'étais accusée de vol.
C'est alors que cette femme est venue me récupérer au poste, elle n'arrêtait pas de répéter qu'elle était ma demi-sœur, qu'elle était ma seule famille, qu'elle payerait pour les vols et bla bla bla. Je n'ai pas tout compris, ce jour là. J'étais comme.. ailleurs. Et puis, je me suis évanouis : je n'avais rien mangé depuis deux jours et demi. J'entendais les personnes autour de moi

officier de police - appelez une ambulance
cameron - me quitte pas Ana, tu entends ? tu me laisses pas tombé ! pas encore une fois !
demi-sœur : oh mon dieu, qu'est ce qui lui arrive ?

Je me suis ensuite réveillée à l'hôpital, quelques jours plus tard avec des aiguilles dans le bras qui servaient à me nourrir. Et on m'a tout expliqué.

demi-sœur : je m'appelle Ambrosia et on a le même père ! J'ai toujours vécu avec nos grands parents.
oxana - je croyais qu'ils étaient morts, nos grands parents paternels.
ambrosia - non, c'est ce que papa a fait croire pour qu'il n'y ai pas d'histoire, pour ne pas vous impliquer dans ces erreurs de jeunesse.
oxana - d'accord.. la suite ?
ambrosia - je vivais donc avec nos grands parents, j'étais heureuse, bien que mon père soit mort, je continuai à être heureuse. Je ne connaissais pas ma mère, mes grands parents étaient comme des parents pour moi. Malheureusement, ils sont décédés il y a 3 ans et 1 an, je me suis retrouvée seule... Et j'ai vu que tu étais recherchée. Sans attendre, j'ai fait des recherches parce que je savais que mon -notre- père s'était remarié ! J'ai donc appris où était Cameron et je suis partie pour Seattle !
cameron - et sans vouloir être malpoli, pourquoi es-tu venue exactement ?
ambrosia - et bien.. vous êtes ma seule famille !


On pourrait croire que tout s'est arrangé après ça, mais pas du tout. J'étais à peine sortir de l'hôpital qu'Ambrosia voulait qu'on s'installe dans une maison, quelque part, dans un endroit sympa. J'ai tout de suite refusée : je ne la connaissais pas et je n'avais pas confiance en elle.

oxana - non, je ne veux pas venir !
cameron - Oxy, c'est cool, viens !
oxana - c'est hors de question et tu n'y vas pas non plus !
ambrosia - Oxana, si tu veux retourner dans cet orphelinat, libre à toi mais je penses que tu mérites mieux ! Je suis majeure et j'ai largement assez d'argent grâce à nos grands parents pour pouvoir nous héberger et nous nourrir tous les trois.
oxana - je ne veux pas venir !!

j'étais têtue, butée et tout ce qu'il faut.. je ne voulais pas y aller, sans trop savoir pourquoi, je n'aimais pas beaucoup cette Ambrosia.. peut être parce qu'elle était un autre morceau de papa ? une autre partie de lui alors que j'aimerais être la seule à avoir un réel contact avec lui ?
mais Cameron aimait beaucoup Ambrosia et il voulait partir avec elle. Il m'a demandé de le faire pour lui, alors, j'ai accepté : je ne voulais pas le laisser seul et je ne voulais pas être séparé de lui.
On s'est installé en banlieue, à Los Angeles dans une petite maison éclairée et confortable. J'avais le droit à ma propre chambre ( avec des murs !! ), nous avions aussi un jardin avec une piscine hors-sol en bois qui était assez grande, entourée d'une terrasse en bois. Cette maison était parfaite, c'est vrai.. mais ça ne changeait rien à ma vie. Chaque jour, j'allai de plus en plus mal. Cameron allait bien, il s'entendait très bien avec Ambrosia, je les évitai tous les deux.
Et un jour, alors que je devais avoir seize ans et demi, environ, je me fis vomir. Je n'attendais rien de spécial en faisant cela, je voulais juste arrêter de souffrir et je pensais que ça pouvait être la solution... J'ai continué, encore et encore, me faisant vomir plusieurs fois par jour, ne me préoccupant de plus rien d'autre. Je m'éloignais de Cameron de plus en plus, on se parlait à peine, j'ignorai toujours autant Ambrosia, je passai mes journées dans ma chambre à écrire sur le pc portable que j'avais eu comme cadeau d'anniversaire en retard pour mes seize ans. Mais à force de me faire vomir, j'avais des marques sur les doigts, j'essayais tant bien que mal de les cacher, avec des mitaines ou des pull longs mais ça n'échappa pas à Ambrosia.

ambrosia- c'est quoi ça ?

elle désignait ma main et je fis l'erreur de la cacher derrière mon dos, me rendant tout de suite coupable.

oxana - de quoi tu parles ?
ambrosia - Oxy, montre moi ta main.

Elle attrapa violemment mon poignet et souleva ma manche de pull, je me débattais, les larmes aux yeux, en colère.

oxana - lâche moi ! Ambrosia, LÂCHE MOI !

Elle me relâcha enfin mais je savais qu'elle savait. Elle avait compris au moment même où j'avais caché ma main.

ambrosia - tu te fais vomir ?
oxana - absolument pas ! c'est à cause de mes bagues, elles me laissent des marques !

j'étais en larmes malgré tout, colère ? douleur ? peine ? aucune idée, mais je pleurais. Ambrosia, elle, était dans une colère noire !

ambrosia - toi qui dit détester les filles superficielles.. tu te fais vomir ?! tu te trouves trop grosse ? parce que si c'est le cas, t'as tout faux, et tu sais très bien que l'apparence fait pas tout !

je me mis alors à crier, parce qu'elle ne comprenait pas, elle ne me comprenait pas. Comme tout le monde ! à son tour, elle me voyait comme la fille bizarre !

oxana - Tu comprends pas ! Je me fiche de mon apparence c'est pas pour ça ! Tu comprends pas !!
ambrosia - alors explique moi !

elle criait, elle aussi.

oxana - je souffre, okey ? tu comprends ce concept ou pas du tout ? et ça, faire ça, bien que ça soit dégoutant, ça m'aide à moins souffrir ! Mon cœur souffre moins durant ce laps de temps !
ambrosia- Oxy.. ce n'est absolument pas la solution.. c'est...
oxana - tu comprends pas !

Je pleurais encore plus, et je me laissai glisser contre le mur de la cuisine, ne pouvant plus tenir sur mes jambes. Ambrosia voulu m'enlacer mais je ne la laissai pas faire, je partis dans ma chambre en claquant ma porte. Je mis ma musique à fond, et je m'allongeai sur mon lit, toujours aussi larmoyante. Je m'endormis rapidement.. pour trouver une bien jolie surprise à mon réveil...
Lorsque je me réveillai, je trouvai Ambrosia et Cameron, assis près de moi, sur le lit. La musique avait disparu. J'eus à peine le temps de m'asseoir que Cameron parla.

cameron - tu vas aller voir un psy, Oxana.

Il m'appelait Oxana, ça voulait dire qu'il était déçu, en colère et que ce n'était pas le moment de dire ce que j'ai dit !

oxana - hors de question, je vais très bien !
cameron - vraiment ? tu vas très bien ? les filles qui se font vomir ne vont pas bien !!
oxana - je suis pas folle, okay ?! j'arrête quand je veux de faire ça !

je me levai et me dirigeai vers la porte. Ambrosia s'était juste relevée, Cameron me bloquait la porte, j'essayai de passer mais il ne se décala pas.

oxana - laisse moi passer ! Cam, BOUGE DE LÀ !

Mais il ne bougea pas alors je me dirigeai vers la fenêtre, ils ne comprirent que quand je le l'ouvris.

cameron - qu'est ce que tu fous ?!
oxana - je passe par la fenêtre ! ça se voit pas ?!
ambrosia - arrête, tu vas te faire du mal Oxana, je crois que tu évalues mal la hauteur de ta fenêtre !
oxana - je m'en fiche pas mal !
cameron - arrête de faire n'importe quoi Oxana ! arrête tes conneries ! Tu captes ?! Tu crois que maman et papa voudraient que tu sois comme ça ?! s'ils étaient là, à ton avis, ils feraient quoi ?! Tu crois vraiment qu...
oxana - ça suffit ! arrête de parler d'eux, ils ne sont pas là et ne le seront jamais !
cameron - mais moi, je suis là ! Je t'ai promis que je te laisserai pas tomber ! et bah c'est pas maintenant que ça va commencé ! Je suis là !

encore une fois, j'ai éclaté en sanglot dans les bras de mon frère, j'ai vu qu'Ambrosia avait les larmes aux yeux. je faisais souffrir tout le monde avec mon comportement et je sais bien que j'étais égoïste et que je pensais qu'à moi... du moins aujourd'hui, je le vois !
J'ai donc été voir un psy, ça duré pendant environ six mois, j'avais donc dans les dix-sept ans quand j'ai déclaré être entièrement guérie, que j'allai bien à nouveau. Le psy aussi pensait cela. Bien évidemment, je savais que ce n'était pas vrai : je n'étais pas malade, ça ne se passait pas dans mon cerveau tout ça, juste dans mon cœur. Enfin bref, j'ai arrête de me faire vomir pendant un petit moment, pas loin de deux ou trois mois pour leur prouver que j'allais bien.. mais j'ai trouvé quelque chose d'autre pour me distraire, pour moins souffrir. Et c'est comme cela que je sortis en boite à L.A. et que je rentrai à la maison, totalement bourrée, avec un mec à chaque bras.

ambrosia - d'accord. a) tu rentres super tard, b) tu es bourrée d'après ce que j'en vois et c) c'est qui ces gars ? désolé, mais vous vous dégagez !
oxana - Naaaan, fais les pas sortir, ils ont pas leur laisse ! Sia, c'pas cool ! Ils vont s'échapper maintenant ! J'te préviens, c'est toi qui colle les affiches pour les retrouver !

Cameron, entendant le boucan que je faisais dans l'entrée, se joint à nous.

cameron - après la boulimie, elle décide de se pourrir la vie en sortant. Punaise, heureusement que je suis pas comme ça !
ambrosia - au lieu de dire n'importe quoi, viens donc m'aider !
oxana - héé, Caaaam ! Mon frérot d'amour à moi, viens me faire un calin ! ... j'ai le droit de te vomir dessus ?! parce que je crois bien que.... Naaan, je me fais plus vomir, j'te jure ! je l'ai pas fait aujourd'hui !
ambrosia - aujourd'hui ? tu l'as fait les autres jours ?!
cameron - je vais la mettre au lit.
ambrosia - non, attend, je crois qu'on peut tirer profit de cette situation ! Oxy, dis nous, tu te fais encore vomir ?
oxana - c'est un secret !
cameron - Ana.. tu as arrêté, pas vrai ?!
ambrosia - je t'ai pas payé un psy à 130 dollars de l'heure pour avoir ce résultat là !
oxana - Naan, t'inquiètes, j'ai zappé des séances et j'ai gardé l'argent ! Tu veux que je te le rendes ?!
cameron - d'accord, elle continue.
oxana - continue quoi ?!
cameron - punaise, elle est bien bourrée. Je monte la mettre au lit avant qu'elle me vomisse dessus !

Le lendemain, je me rappelai rien de cette soirée mais j'ai eu le droit à un rapport détaillé. Et oui, figurez vous que le lendemain ( nous étions en été pour info ), Cameron me suivit comme un petit chien, dans toutes les pièces, il était tout le temps en train de me suivre ! Lorsque j'allai dans ma salle de bain et que je voulu fermer la porte, il m'en empêcha en plaçant son pied dans l'embrasure de cette fameuse porte.

oxana - qu'est ce que tu fous ?
cameron - oh rien, je me suis mis en tête de te suivre...
oxana - pour quoi faire ?! t'as peur que je pique dans ta collections de dvd ? *rires*
cameron - non, j'ai plutôt peur que tu te fasses vomir !
oxana - j'ai arrêté, tu le sais très bien !
cameron - vraiment ? ce n'est pas ce que tu as dit hier soir...
oxana - hier soir ? j'étais partie avec.. oh non. non, non, non, qu'est ce que j'ai dis ? j'étais bourrée, j'ai dis que des conneries Cam' !
cameron - n'essaye pas de nier Oxy, c'est grave ! Tu es malade Oxana, bien que tu ne veuilles pas le voir, tu l'es ! Tu es boulimique, et il faut que ça s'arrête.

Le fait qu'il me dise que j'étais malade m'a un peu choqué et cette fois ci, j'ai réellement voulu me soigner, bon, ça ne s'est pas fait dans la même journée mais quelques semaines après, je suis entrée dans la chambre de mon frère, en larmes et j'ai dit "je veux que ça s'arrête"et j'ai commencé à voir des psy spécialisé dans ce que j'avais. J'ai commencé à fréquenter des gens qui s'en était sorti, ceux qui savaient ce qu'ils avaient risquer en faisant cela et j'ai compris à mon tour. Ce fût très dur mais j'ai fini par comprendre et par arrêter. J'ai dû prendre des antidépresseurs, pendant pas mal de temps, pour combler "le manque". Mais je m'en suis sortie et aujourd'hui, je me rends compte de ma stupidité.
Une fois que Ambrosia était sûre que j'allai bien, du moins, assez bien, elle a voulu déménagé loin de Los Angeles pour qu'on puisse oublier toutes ces histoires, tous ces problèmes et c'est comme cela que je me suis retrouvée à Greenbury, il y a trois ou quatre mois de cela.
Déménager, changer d'air, ça m'a fait du bien. Tout simplement parce que personne me prend pour une folle ici, certes, je suis pas la fille la plus joyeuse, ni la plus attachante, ni la meilleure de la ville, j'en suis loin et je le sais. Mais déjà, je ne suis plus malade, c'est déjà un bon point, non ? je ne vois plus la nourriture comme avant, je ne me fais plus vomir, je n'ai plus de marques sur les doigts. Je vais bien.
Mais comme tu as sûrement pu le voir quand tu m'as croisé dans la rue, je ne suis pas la fille la plus sociable qui existe. Au début, j'ai eu du mal à sortir de la maison, j'ai dû y rester au moins trois semaines, c'est limite si je sortais dans la cour, bien qu'on soit entouré de champs, j'avais peur de croiser du monde.
Et un jour, Cameron est venu me voir dans ma chambre pour m'annoncer qu'il avait rencontré un groupe d'amis très sympa et qu'ils allaient venir passer l'après midi à la maison. J'ai d'abord paniqué mais il m'a dit que tout allait bien se passer.
Et encore une fois, il avait raison ! ( mon frère, le roi de la sagesse ! ). J'ai rencontré ces amis et j'ai passé un très bon après-midi. J'ai continué à voir l'un de ces amis, Riley et je me suis vite attachée à lui. Il était comme moi, lui aussi avait traversé des choses pas faciles et j'avais l'impression qu'il me comprenait. J'avais confiance en moi quand j'étais avec lui.
Puis, on a commencé à trainer ensemble, c'était agréable: celle d'être une fille normale. L'enfer était loin maintenant, je remontai à la surface, je respirai, j'allais bien.
Avec Riley, on a toujours eu la même vision du monde et on savait aussi très bien que l'autre n'était pas prêt à parler de son passé. Je respectai son choix parce que, moi non plus, je ne voulais qu'il sache tout ce que j'avais fait dans le passé. Je ne voulais pas qu'il me regarde différemment, je ne voulais pas être la folle. On a donc trainé ensemble, apprenant à se connaitre, se voyant presque tous les jours.
J'ai ensuite rencontré Avery, elle était extravagante, une vrai bouffée d'air. Elle avait l'habitude de me faire rire et elle me rappelait une fille de l'orphelinat, c'était la seule qui osait me souhaiter bonne nuit avant d'aller se coucher et c'est comme ça qu'Avery est devenue ma meilleure amie.


Aujourd'hui, tout va bien, j'essaye d'être heureuse mais je ne peux m'empêcher de penser que je pourrais basculer d'un coup et replonger, encore une fois. Avery est ma meilleure amie et elle est quasiment tout le temps avec moi, elle adore mon frère et elle adore Ambrosia.
D'ailleurs, avec Ambrosia, ça s'est un peu calmé, on s'entend pas encore super bien mais le plus dur est passé, on a eu une grosse dispute il y a quelques semaines et on a lâché tout ce qu'on avait sur le cœur. Je sais pas comment ça a commencé mais on s'est bien lâché.

ambrosia - tu crois être la seule à souffrir ? tu n'as pas connu tes parents, moi non plus ! Mais toi, ils ne t'ont pas abandonné, moi si, j'étais juste une erreur de jeunesse alors que tes parents te voulaient absolument ! Tu n'es pas la seule à avoir mal dans l'histoire, te l'enlèves pas de la tête !
oxana - tu as vécu avec nos grands parents ! j'ai été dans un orphelinat toute ma vie, j'étais un animal en cage ! Alors que toi, tu as vécu avec des personnes qui t'aimaient !
ambrosia - et alors, ça change quoi, hein ? on a toutes les deux vécu des choses pas belles mais tu es la seule à te comporter comme ça ! Est-ce que je me suis mise à boire pour autant ? non, j'ai gardé la tête haute !
oxana - j'étais malade à cette époque, tu n'as pas le droit de t'en servir contre moi !
ambrosia - je ferais bien ce que je veux, on est dans ma maison !
oxana - on est dans la notre, espèce de demi-cerveau de blonde ! Je te rappelle qu'on a tout aussi droit à l'héritage que toi !
ambrosia - je m'en fiche, c'est ma maison ! et je suis pas une blonde !
oxana- tu crois quoi ? je le sais bien, ça change pas que t'es une abrutie !
ambrosia - c'est toi qui dit ça ? t'es complètement tarée, ma pauvre fille !

On a fini morte de rire, on s'est fait un gros câlin et on s'est excusé pour tout ce qui s'était passé. Surtout moi, je me suis beaucoup excusée. Surtout auprès de Cameron, il a eu droit à une tonne et demi d'excuses, servi avec une sauce de remords et de regrets. Il a adoré !
Tranquillement installé sur son bureau, dans sa chambre, j'étais venue, tête baissée, toute triste. Bien entendu, il s'est inquiété !

cameron - qu'est ce qui s'est passé ?! Oxy, tu vas bien ?
oxana - arrête de t'inquiéter comme ça, tout va bien. Je suis juste venue te servir mon menu spécial excuses.
cameron - oh ! dans ce cas, je me régale d'avance !
oxana- je suis réellement désolé pour tout ce qui s'est passé depuis... nos trois ans. J'ai agi stupidement et j'étais égoïste. à cause de moi, tu n'as pas pu profiter de ta jeunesse... fais pas cette tête, je sous-entends pas que tu n'es plus jeune, on a encore la vie devant nous mais enfin.. tu vois ce que je veux dire quoi !
cameron - t'inquiètes, c'est rien ! Je t'ai toujours dit que je serais là pour toi, je n'ai fait que tenir ma promesse.

Tout va bien entre nous deux, on s'adore toujours autant et il me protège toujours autant, tout comme je le protège de temps à autre !
Je vous parlais d'Avery tout à l'heure et bien figurez vous, qu'elle veut absolument m'ouvrir les yeux sur ma relation avec Riley, elle dit que notre relation est "bizarre".

avery - tu peux l'avouer, je sais que tu es amoureuse de lui !
oxana - absolument pas ! c'est mon ami, c'est tout !
avery oh, vraiment ?! et la fille qui le draguait hier, t'as failli lui sauter à la gorge !
oxana - je voulais pas.. que cette fille l'utilise, Riley est un garçon trop gentil, faut bien que je surveille ces arrières !
avery - trop gentil ? arrête de te foutre de moi, c'est le garçon le plus fort et moins influençable que je connaisse ! Je sais que tu es amoureuse de lui, je le vois bien !
oxana - okay, arrête de dérailler !
avery - tu as déjà pensé à sortir avec lui.. genre à avoir un rencard ?
oxana - Ril' ne me voit absolument pas comme ça ! On a trop souffert tous les deux, on veut pas risquer d'être blessé à nouveau et on veut pas perdre notre amitié, on veut pas la gâcher avec une relation qui ne marcherait pas forcément..
avery - donc, vous en avez déjà parlé ?
oxana - non.. Avery, arrêtes ça ! J'te déteste !
avery - je suis sûre qu'il ressent plus que de l'amitié pour toi.. tout le monde le sait.. sauf vous deux, visiblement !

Mais bon, ce que dit Avery.. bah, c'est ce que dit Avery ! Donc, bon, j'en ai pas tenu compte.. et j'en ai bien sûr pas parler à Riley, je veux pas le perdre, ça pourrait être la blessure en trop qui ferait que je replonge... On a toujours pas parlé de notre passé depuis que je suis arrivée, on a jamais osé aborder le sujet. On se contente de retrouver le sourire ensemble. Du moins, de mon côté, je sais qu'il me redonne le sourire, j'ai vraiment l'impression d'être différente quand je suis avec lui. Il me regarde.. comme si j'étais spéciale et ça m'aide à garder la tête haute et à ne pas faire de conneries.
Bon, bien sûr, on arrête pas de se chamailler, c'est d'ailleurs ce qui est amusant entre nous deux : on arrête pas de plaisanter, quasiment à longueur de journée. Et pis, Avery n'a pas pu s'empêcher de me faire remarquer qu'on arrête pas de se faire des câlins.. j'y peux rien si on est proche. D'ailleurs, je dois bientôt y aller, Riley va encore m'attendre et si je veux pouvoir conduire la voiture, je dois pas être à la bourre ! Parce que oui, on se dispute tout le temps pour savoir qui va conduire ! ça donne des trucs du genre :

riley - je conduis !
oxana - alors, là tu rêves !
riley- je suis l'homme, je conduis !
oxana - tu conduis comme une brute ! Et d'ailleurs, je suis sûre que les hommes attrapent plus d'accident que les femmes ! Nous, au moins, on respecte les limitations de vitesse !
riley - si tu étais pas en retard, je serais pas obligé de griller les stop pour arriver à l'heure au ciné !
oxana - je suis pas en retard !!
riley - T'essaye de convaincre qui, là au juste ? Je conduis !
oxana - t'es pas cool ! la prochaine fois, c'est moi qui conduis !
riley - mais oui, bien sûr !

Enfin bref, ma vie à Greenbury se passe plutôt bien, je vais de mieux en mieux, bien que je restes toujours fidèle à moi même : renfermée sur moi même, je panique souvent pour un rien, je suis assez réservée et je montre moins mes sentiments qu'avant... bien que j'avoue avoir pleurer dans les bras de Riley plus d'une fois ! Si Avery entendait ça, elle me referait son couplet du "naan, mais vous vous aimez trop en faite !" Et à chaque fois, elle me rend encore plus pleine d'espoir jusqu'au moment où elle me dit un truc du genre "pff, de toute façon, on dirait que vous sortez ensemble alors ça changera pas grand chose !" Vous voyez le genre, pas vrai ?

ambrosia - Oxy, descends de là-haut. Ton petit ami t'attend !
oxana - c'est pas mon petit ami Sia !
cameron - tout le monde le sait déjà, Avery nous a mit au courant !
oxana - quoi ? mais c'est pas vrai, on sort pas ensemble, on est amis !
ambrosia - d'accord, ton futur petit ami t'attend dans sa voiture !
oxana - arrête, sinon je t'appelle Andros ! Et Cam', on sait tous très bien que tu es amoureuse d'une certaine fille dont je ne citerais pas le nom alors stop ! Et si vous voyez Ave', dites lui que j'ai envie de la tuer !
ambrosia - d'accord, mais magne tes fesses quand même !

Je dois donc y aller, sous peine d'être encore plus en retard. Si tu viens de lire tout cela, je te félicite, c'est peut être la version rapide de ma futur auto-biographie ou bien d'un scénario parlant de ma vie.. je sais pas encore ! Bref, ciao, Riley klaxonne, il va encore décider quel film on va voir !

oxana - je sais, je suis en retard ! No Comment, Andros !





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K. Oxana Goldwright

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