Lux ♦ i'm not perfect but I keep trying

♦ Messages : 23 ♦ Date d'inscription : 18/05/2010

Lux ♦ i'm not perfect but I keep trying 2md49yt

âge : 21 ans
date de naissance : 26 avril
lieu de naissance : Greenbury
surnoms : Blue, Lux
études : études en communications
métier : serveuse à temps partiel
situation amoureuse : Célibataire
origines : Américaines et anglaises
nationalité : Américaine
particularité : A un coeur tatoué sur la nuque avec les initiales du prénom d'elle et de sa soeur.
passion(s) : l'écriture, la musique, la photographie.
ambition(s) : Avoir son propre magazine ou son studio photo.

Lux ♦ i'm not perfect but I keep trying Tumblr_l2lw96RQSI1qzgrt6o1_400

CHAPTER ONE ;

Je suis ce que je suis peu importe ce que vous pensez de moi. Je ne suis pas un ange loin de là. Je suis un être complexe difficile à cerner. On me connait ou on ne me connaît pas du tout. Ceux qui prétendent me connaître sont ceux qui font parti de ma vie depuis longtemps. Je suis Bluewenn Lennox et j'ai 21 ans. Je suis née dans une famille qui est loin d’être modèle. Un père alcoolique, une mère souvent dépressive, voilà dans quelle ambiance j’ai grandi. Il faut avouer que c’était loin d’être le paradis. Je ne peut pas vous dire combien de fois j’ai vu mes parents se disputer, combien de fois j’ai vu mon père frappé ma mère, c’était atroce. Un soir, je devais avoir 14-15 ans, mon père est revenu tard le soir et il avait beaucoup trop bu, au point de menacer ma mère avec un couteau. Si je n’avais pas été là, je crois qu’il l’aurait tué. J’ai tant supplié ma mère de partir, de nous emmener loin d’ici ma soeur et moi mais elle n’a rien voulu entendre. Elle aimait mon père plus que tout. Elle ne voyait pas tout le mal qu’il lui apportait. J’ai donc compris qu’il fallait que je pense à moi et à ma soeur. J’aimais ma mère, mais si elle voulait s’affliger tout ce mal, c’était son choix, je ne pouvais rien y faire. Je me contentais donc de protéger ma petite soeur du mieux que je le pouvait. Elle était beaucoup plus vulnérable que moi et étant la personne qui comptait le plus pour moi je ne voulais que son bonheur. À l’adolescence, comme si c’était dans mes gênes, je commença à boire. C’était plus fort que moi. Mais jamais je n’ai commis des actes aussi dangereux que ce que mon père a fait. Lorsque j’eût atteint 18 ans, je quitta la maison familiale avec ma soeur. Je ne voulais plus être en contact avec mes parents qui avaient jusqu’à présent gâché ma vie. Je ne voulais pas sombrer dans l’alcool comme l’avait fait mon père ni être dépressive comme ma mère, ce pourquoi je décida de me reprendre en main. Malgré tout, je restais quand même un peu rebelle. Avec les gens que je ne connaissait pas, j’étais froide, méfiante, mystérieuse. Je m’étais forgé avec les années une carapace difficile à percer. Mais si on prenait le temps de me connaitre, on découvrait que j’étais sociable, attentionnée, drôle. Sauf que peu de personnes le faisaient vraiment. J’étais étiqueté comme quelqu’un qu’ont ne devrait pas approcher. J’ai appris à m’en ficher, à vivre avec. J’ai fait ma vie comme je l’entendais, sans avoir besoin de l’approbation de personnes.

CHAPTER TWO ;
J'ai donc quitté la maison familiale à mes 18 ans pour m'installer dans mon propre appartement avec ma soeur. C'est à partir de ce moment là que j'ai coupé tous les ponts avec mes parents. Ils m'avaient pendant si longtemps empêcher de devenir une jeune femme épanouie et cela allait changer. On ne cessait de me répéter que je devrais pas couper toute relation avec eux, parce qu'ils étaient mes parents et que cela n'allait jamais changé et que je risquais de le regretter, mais je ne voulais rien entendre. J'avais toujours réussi à vivre sans eux de toute façon. Ma soeur elle, cependant a toujours continuer à les voir, notre mère surtout. Elle a toujours tenté de nous organiser des rendez-vous en cachette parce que bien sûr, mes parents demandaient toujours à me voir, mais je ne m'y suis jamais présenté. Pour moi, mes parents étaient morts. Je n'aurais jamais cru si bien dire. Un soir, quelques jours après avoir fêté mes vingt ans, des policiers cognèrent à ma porte. Mes parents avaient eu un accident de voiture. Mon père était mort sur le coup, ma mère était dans un état grave à l'hôpital. Je vais peut-être paraître sans coeur, mais la mort de mon père ne m'a pas rendue très triste. Il a eu ce qu'il méritait après tout, il était alcoolique, il a pris le volant ce soir là et il en a subit les conséquences. Bien sûr, c'est mon père et le perdre m'a quand même fait réagir, mais après tout ce qu'il nous avait fait subir, c'était sans doute mieux comme ça. Ma mère par contre, elle, n'a rien mérité de ce qu'il lui est arrivé. Tout était de la faute de mon père, cependant, elle a toujours fermé les yeux, trop amoureuse de lui. C’est ce soir-là évidemment que j’ai repris contact avec ma mère. J’ai réaliser que je ne pouvais pas prendre la chance de la laisser mourir sans la revoir une dernière fois. Heureusement, elle n’est pas morte. Elle a des séquelles de l’accident, elle est en chaise roulante depuis, mais elle va bien. Elle est devenue une toute autre femme et je ne peut que l’en remercier.

CHAPTER THREE ;
Maintenant, un an plus tard, à 21 ans, je peut enfin dire que je suis la personne que j’ai toujours voulu être. J’ai longtemps regretter ma vie, mais aujourd’hui j’ai compris que cela m’a appris beaucoup de choses. Je suis devenue forte et maintenant, je surmonte avec plus de facilité que quelqu’un d’autre, les différentes épreuves que la vie m’apporte. Ma vie n’est pas parfaite, loin de là, mais je me considère tout de même chanceuse. Je fais des études que j’aime, j’ai une soeur et une mère qui sont toujours présentes pour moi, je vais bientôt avoir mon propre appartement et plus encore. J’ai cesser de passer mon temps à me morfondre, même s’il y a des jours plus difficiles que d’autre. Tout ce qui me manque, c’est l’amour. De ce coté-là, rien n’a changé. J’ai peur de l’amour, j’ai peur de m’engager et faire les mêmes erreurs que ma mère. Je ne veut pas devenir vulnérable à cause de l’amour et c’est pour ça que je n’ouvre pas la porte de mon coeur à tout le monde.